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Pôle Main Poignet
Bordeaux-Mérignac

Pôle

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Rupture de poulies digitales à Bordeaux

Rupture de poulies digitales à Bordeaux

Spécialistes de la main et du poignet

L’appareil fléchisseur des doigts longs comporte deux fléchisseurs par doigt, le fléchisseur commun superficiel FCS et le fléchisseur commun profond FCP.


Les poulies sont des renforcements localisés dans le canal de glissement des tendons des doigts. Elles maintiennent les tendons fléchisseurs des doigts au plus près du squelette osseux pour optimiser la flexion et la force de préhension.


Lorsqu’une poulie est lésée, le tendon fléchisseur a tendance à s’éloigner du squelette osseux lors de la flexion, entraînant ainsi une perte partielle de la flexion et une faiblesse de la préhension.

Traitement d'une Rupture de poulies digitales

Chirurgie orthopédique du sport à Bordeaux

Cette lésion peut être causée par des mouvements répétitifs qui entraînent des microtraumatismes, en particulier dans le cadre de l’escalade ou du rugby, ou par une section de la poulie associée lors d’une plaie.


L’atteinte des poulies porte le plus souvent sur A2 au niveau de l’annulaire. Cette lésion se rencontre plus souvent chez les grimpeurs.


Il existe dans la pratique de l’escalade, plusieurs positions de bases :


• La position en « crochets », où les articulations interphalangiennes proximale (IPP) et distale (IPD) sont fléchies, formant une prise globale.


• La position « tendue », où l’IPP est en extension et l’IPD est fléchie.


• La position « arquée », où l’IPP est en flexion et l’IPD en hyper-extension. Cette position met en contrainte les poulies, en particulier les A2 et A3, lors d’un changement de prise brusque sous une charge lourde.
C’est la position la plus à risque de lésion des poulies

Rupture de poulies digitales à Bordeaux

Pôle Main poignet en Nouvelle-Aquitaine

Le mécanisme de lésion est souvent « stéréotypé » : Le patient ressent une douleur intense dans le doigt et entend un bruit sec de claquement (également audible par des témoins). Cela survient lors d’un mouvement de jeté ou de traction brutale en position arquée chez le grimpeur, ou lors d’un mouvement forcé lors des sports de contact. Cette lésion concerne principalement les 3e et 4e doigts, en raison des particularités de la technique d’escalade plutôt que de l’anatomie digitale.


Bien que la douleur puisse permettre de continuer l’ascension, elle s’intensifie après l’arrêt de l’effort.
Les examens cliniques précoces montrent une douleur à la palpation de la face palmaire de l’I.P.P ainsi qu’un hématome local.


Il existe trois principaux types de lésions de la poulie :


• La rupture partielle de la poulie : les tendons fléchisseurs ne prennent pas la corde de l’arc. C’est le type de lésion le plus courant.


• La rupture complète de la poulie, où les tendons fléchisseurs vont « prendre la cordes » et se plaquer contre la peau lors de la flexion I.P.P.. C’est une indication opératoire formelle car aucune cicatrisation physiologique ne peut avoir lieu.


• Lorsque la rupture complète de la poulie n’est pas certaine, des examens complémentaires sont nécessaires pour poser un diagnostic précis.

• L’échographie est un examen complémentaire de choix, mais doit être réalisée par des échographistes entraînés.


• l’I.R.M centré sur l’articulation, le doigt en position fléchi, de façon bilatérale et comparative permet le diagnostic de précision.

 

Le traitement conservateur :

 

En cas de rupture partielle, si aucun effet « de corde d’arc » n’est présent, il est recommandé de mettre en place une « bague » en plastique thermoformé sur mesure, large et circulaire, autour de la première phalange pour une durée d’au moins 45 jours.


Durant cette période, toute activité sportive utilisant le membre supérieur doit être évitée et une hygiène sportive stricte doit être respectée, notamment en ce qui concerne l’échauffement et l’hydratation.
La syndactylie (fusion de doigts) avec le doigt voisin n’est pas obligatoire et n’offre pas une protection vraiment efficace.


Le traitement chirurgical :


Dans le cas d’une rupture complète avec des tendons prennant la corde en flexion, une intervention chirurgicale est recommandée. Elle est réalisée sous anesthésie locale ou régionale, en ambulatoire.
Les vestiges de la poulie ne peuvent généralement pas être utilisés pour la réparation.


La reconstruction est alors assurée soit par un fragment du ligament annulaire dorsal du carpe (prélevé à la face dorsale du même poignet) et fixé sur les moignons de la poulie rompue par des points ou des ancres), soit par un greffon tendineux. L’immobilisation dure 45 jours, avec une attelle thermoformée sur mesure en flexion du poignet à 45° et des métacarpophalangiennes des doigts concernés à 90°.


La flexion-extension du doigt est possible en passif ou en actif sans résistance.
La rééducation active peut commencer après 45 jours.

 

Lors des activités de port de charges et/ou de reprise de l’escalade, une orthèse type « bague » sera conservée pendant 4 à 6 mois.

En cas de lésion partielle, l’évolution est plutôt favorable avec une reprise dans 9 cas sur 10.
La prévention de ce type d’accident repose sur un échauffement adéquat, avec une très bonne hydratation, la diversification des techniques de prise au cours de l’entraînement ou d’une ascension.



En cas de traitement chirurgical, l’évolution est plus incertaine. Le risque de raideur et d’adhérence n’est pas négligeable, tout comme le risque de détente de la suture et de récidive.

Les risques génériques sont ceux de la chirurgie de la main avec la survenue d’une algodystrophie post-opératoire, les risques d’hématome, d’infection locale…
Les risques spécifiques sont :


• La re-rupture par échec de le réparation ; cela peut être du à la qualité des moignons des poulies, du greffon, des sutures.


• La non-efficacité de la réparation par détente de la néo-poulie.


• La raideur digitale par des adhérences locales.