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Fractures du triquétrum à Bordeaux

Fractures du triquétrum

Soins non programmés pour fractures de la main à Bordeaux

Le triquétrum est l’un des huit petits os qui composent le carpe (le « poignet osseux »). Il est situé du côté ulnaire du poignet (côté du petit doigt) et constitue le deuxième os carpien le plus souvent fracturé, après le scaphoïde. Bien que ces fractures soient moins connues que celles du scaphoïde, elles méritent une attention particulière pour éviter toute complication et assurer une bonne récupération.

Qu’est-ce qu’une fracture du triquétrum ?

Chirurgie orthopédique à Bordeaux

Une fracture du triquétrum correspond à une cassure au niveau de cet os, généralement provoquée par :

  • Une chute sur la main, poignet en extension (la main pliée vers l’arrière)
  • Un choc direct sur la partie ulnaire (côté du petit doigt) du poignet
  • Une torsion ou un écrasement plus rare, notamment lors de traumatismes à haute énergie

Souvent, la fracture du triquétrum se présente sous forme d’une « fracture-chip » (un petit fragment osseux détaché) sur la face dorsale de l’os au point d’insertion du ligament radiocarpien dorsal (cf schéma). D’autres formes plus complexes (fracture du « corps » du triquétrum ou fracture sur la face palmaire) peuvent aussi exister, notamment dans des traumatismes plus sévères.

Fractures du triquétrum : ce qu’il faut savoir par la clinique de la main Bordeaux Mérignac

Pôle Main poignet en Nouvelle-Aquitaine

Les signes les plus courants incluent :

  1. Douleur localisée sur la partie externe/ulnaire du poignet, surtout lors des mouvements d’extension ou de flexion.
  2. Sensibilité au toucher : une pression sur la zone du triquétrum (côté du poignet vers le petit doigt) provoque une douleur vive.
  3. Gonflement et parfois un léger hématome peuvent apparaître.

Ces symptômes peuvent ressembler à d’autres pathologies du poignet. Un diagnostic précis est donc essentiel.

  • Examen clinique : lors de la consultation, le médecin recherche une douleur à la palpation et évalue la mobilité du poignet.
  • Radiographies standard (face, profil et vue oblique) : souvent suffisantes pour repérer la plupart des fractures du triquétrum.
  • Scanner (CT) : peut être indiqué si la radiographie standard n’est pas concluante ou pour préciser l’étendue de la fracture.

IRM : utilisée en cas de suspicion de lésions ligamentaires associées ou de fracture « occultes » (non visibles sur les radios).

 

Le choix du traitement dépend de la gravité et de la stabilité de la fracture :

  1. Traitement orthopédique (immobilisation)
    • Pour la majorité des fractures simples et peu ou pas déplacées, le poignet est immobilisé (généralement 3 à 6 semaines) dans une attelle ou un plâtre.
    • L’objectif est de soulager la douleur et de permettre à l’os de consolider.
  2. Traitement chirurgical
    • Indiqué lorsque la fracture est complexe, déplacée ou associée à une instabilité du poignet.
    • Il peut s’agir d’une réduction et fixation avec des vis ou broches.

Plus rarement, si un petit fragment osseux dorsal ne consolide pas et reste douloureux (pseudoarthrose), on peut proposer une exérèse chirurgicale de ce fragment.

  • Une fois l’immobilisation retirée, un programme de rééducation (kinésithérapie) peut être prescrit pour récupérer progressivement la souplesse et la force du poignet.

Dans la majorité des cas, la reprise des activités sportives ou professionnelles s’effectue progressivement au bout de 6 à 8 semaines (parfois plus tôt selon l’évolution et la nature du sport/activité).

Lorsque le diagnostic est posé rapidement et que la fracture est correctement immobilisée ou stabilisée, les complications sont peu fréquentes. Néanmoins, certaines situations peuvent survenir :

  • Douleurs prolongées ou raideur du poignet si la fracture a été méconnue ou mal traitée.
  • Pseudarthrose (non-consolidation) du fragment fracturé, provoquant des douleurs persistantes ;
  • Atteintes ligamentaires associées : une entorse ou rupture ligamentaire peut accompagner la fracture et aggraver l’instabilité du poignet.

Arthrose à long terme, si la fracture ou les lésions associées entraînent une mauvaise congruence articulaire.

Les fractures du triquétrum, bien que moins connues que celles du scaphoïde, représentent une cause non négligeable de douleurs et de gênes fonctionnelles au poignet, surtout en cas de traumatisme. Heureusement, la plupart d’entre elles se soignent bien grâce à une immobilisation adaptée. Le diagnostic doit être précis et rapide, car des lésions ligamentaires concomitantes peuvent exister et nécessiter un traitement spécifique.

En cas de doute ou de persistance des douleurs, n’hésitez pas à consulter votre médecin ou un spécialiste de la main. Un diagnostic et une prise en charge précoces vous garantissent les meilleures chances de récupérer un poignet stable et indolore.